Intercultural communication in the Congolese context. Transmission of ethnic cultures within modern organisations

La présente étude vient d’être menée dans la société congolaise, une des sociétés les plus multiethniques d’Afrique durant la période de 2014 à 2018. Elle s’était investie à comprendre les mécanismes par lesquels les cultures ethniques sont transmises au sein des organisations évoluant en République Démocratique du Congo, plus précisément dans la ville de Kinshasa. Ces mécanismes sont des « cadres de perception et d’organisation par lesquels certains phénomènes naturels et sociaux sont tenus pour des événements ou des actes de communication » (Winkin, Y., 2001). Il s’inscrit dans la catégorie de travaux qui visent à vérifier le lien entre la « culture et communication » (Hall, E.T., 1984) et du projet concernant « la diversité culturelle, la performance et les invariants » de l’UMR CNRS LISA 2013-2017 de l’Université de Corse. Ainsi, deux champs empiriques ont été explorés : la société en général (niveau macrosocial) et les organisations y émergeant (niveau microsocial). Au niveau macrosocial, l’étude a examiné les événements historiques à valeur communicative selon l’approche ethnographique (Hymes, D., 1972 ; Albertini, F. et Rasse, P., 2006), laquelle a permis de comprendre que la société congolaise est constituée des pratiques communicatives dysphoriques et euphoriques qui orientent le comportement de ses membres à travers le cadre primaire, la diversité culturelle, le rite communautaire (lien rituel), le discours conflictuel et le paysage culturel (scape). Au niveau microsocial, il est prouvé que les pratiques culturelles sont transmises aussi à travers les aspects du comportement organisationnel, tels que la structure informelle, le climat organisationnel, la culture d’entreprise, le recrutement du personnel et la motivation sociale au travail). Ces différents cadres (perceptif et organisationnel) ont montré leur capacité à transmettre les cultures ethniques d’une époque à une autre ou d’une ville à une organisation, vice-versa et révèlent de nouvelles formes de communication (tangentielle ou asymptotique, euphorique-convergente, dysphorique convergente, euphorique divergente et dysphorique-divergente), des « ethnocomposantes » et la transformation de certains cadres de vie, comme par exemple le deuil en une fête ou en une autre opportunité d’affaires. Ce faisant, ces études ont abouti à la mise en place d’une « ethno-psychosocioscience de la communication des communautés culturelles ».This study has just been conducted in Congolese society, one of the most multiethnic societies in Africa. The study has been conducted from 2014 to 2018. It was committed to understanding the mechanisms by which ethnic cultures are transmitted within modern organizations developping in DRC, precisely in Kinshasa city. These mechanisms are "frameworks of perception and organization by which certain natural and social phenomena are held for events or acts of communication" (Winkin, Y., 2001). It fits in the category of works which aims to verify the link between "culture and communication" (Hall, ET, 1984) and the project concerning "cultural diversity, performance and invariants" of UMR CNRS LISA 2013-2017 from the University of Corsica. Thus two empirical fields have been explored: society in general (macrosocial level) and organizations emerging from it (microsocial level). At the macrosocial level, the study examined historical events with communicative value according to the ethnographic approach (Hymes, D., 1972, Albertini, F. and Rasse, P., 2006), which made it possible to understand that Congolese society consists of the dysphoric and euphoric communicative practices that guide the behavior of its members through the primary framework, cultural diversity, community rite (ritual connection), conflictual discourse and the cultural landscape (scape). At the microsocial level, it is agreed that cultural practices are also transmitted through aspects of organizational behavior, such as informal structure, organizational climate, corporate culture, staff recruitment and social motivation at work. These different frameworks (perceptive and organizational) have proved their ability to transmit ethnic cultures from one era to another or from one city to one organization, vice versa and reveal new forms of communication (tangential or asymptotic, euphoric-convergent, dysphoric-convergent, divergent-euphoric and dysphoric-divergent), "ethnocomponents" and the transformation of certain living environments, such as mourning at a party or a business opportunity. In doing so, these studies led to the establishment of an "ethno-psychosocioscience of communication of cultural communities"