Cette thèse porte sur le besoin fondamental que nous avons, en tant que personnes, d’interagir les uns avec les autres et elle est motivée par la croyance que le libéralisme politique n’a jamais pris au sérieux l’implication du principe de l’égalité des chances pour la liberté d’association. Ma revendication centrale est que celle-ci sert une multiplicité d’intérêts fondamentaux, et que l’un d’eux, l’intérêt associatif que nous avons dans le respect de soi-même, a été occulté par les principales justifications philosophiques et juridiques de la liberté d’association. Cet intérêt associatif oublié est celui que nous avons à développer un sens de notre propre valeur et une confiance dans nos capacités, en poursuivant volontairement avec d’aut...