La propriété privée et le bien commun

Par ce traité l\u27auteur veut accentuer le fait fondamental que le bien privé n\u27a son sens que dans la mesure où il sert au bien commun. L\u27affirmation d\u27appar- tenance des biens terrestres à l\u27humanité toute entière l\u27auteur la puise de la Bible et la renforce par l\u27enseignement du Magistère de l\u27Eglise, notamment par les en- cycliques sociales plus recentes. Le bien prive a le caractere social et doit servir au bien commun. La deuxième partie traite du droit de chacun à la propriété privée, en faisant recours aux mêmes sources d\u27argumentation. Mais, ce droit privé n\u27annule ni précède le caractère social de la propriété, laquelle doit etre possedée selon la volonté de Dieu dans la solidarité avec tous. Pour cette raison la doctrine sociale de l\u27Eglise désire radicalement mettre ce bien privé au serviee du bien commun, rejetant ainsi les thèses fausses du capitalisme libéral et du collectivisme manđste. Dans la troisième partie on élabore les deux fonetions fondamentales de la propriété privée: sociale et individuelle (privée). La fonetion privée trouve son fonde- ment dans la nature humaine et contribue a son affirmation et à la protection de sa liberté et de sa dignité. La fonetion sociale trouve son sens dans le caractere social de l\u27être humain et dans la destination universelle des biens terrestres. La rôle de la communaute humaine ne serait done que de donner un cadre adéquat à la propriete. La communauté a le droit d\u27ingérence dans la propriété privée, bien entendu toujours selon les exigences du bien commun. A la fin on nomme les cas plus fréquents ou l\u27etat peut mettre la propriété privée au serviee du bien commun tout en se rendant compte que cela doit être l\u27expression de la solidarité et de la reciprocité mutuelle