Ces dernières années, une copieuse production intellectuelle sur l’Estado Novo (l’État nouveau) a vu le jour, comprenant un éventail de genres allant de la recherche historique la plus rigoureuse et innovatrice à la publication de témoignages, de biographies, de mémoires de personnalités liées au régime (ou à l’opposition). Au milieu de cela, est également apparue une production d’objets culturels à destination de publics plus larges, véhiculés par la télévision et par la presse (comme ce fut le cas de la mini-série télévisée intitulée La vie privée de Salazar, réalisée en 2008) ou qui s’inscrivent dans un registre littéraire (nouvelles, pièces de théâtre et romans). La surabondance et la surexposition qui ont accompagné ce mouvement de réc...