Les échanges entre les royaumes ostrogothique et vandale (489-534)

International audienceThe intrusion of Vandals into Africa and its violent and immediate consequences both local and within the Empire are often mentioned. However, cohabitation with other barbarian kingdoms and interaction in the late 5th or early 6th centuries are less well known. The sources on the subject are few, but they inform us, on one hand, about official and diplomatic interaction (alliances, disagreements, embassies, gifts, personalities of ambassadors), and, on the other hand, migration, either forced or voluntary exile, mainly from Africa towards the Ostrogoth kingdom. A few cases illustrate the condition and fate of those exiles who had a trade (grammarians, water diviners) or were destitute in the Gothic kingdom, as well as the measures put in place to welcome them or prevent poverty. Closely examining and gathering these scattered elements also allows us to catch a glimpse of less visible interaction, such as the cultural influence or the image that peoples could have of each other (Goths, Vandals, Romans of Africa, Romans of Italy).Si l’intrusion des Vandales en Afrique et ses conséquences violentes et immédiates sur place et au sein de l’Empire sont souvent évoquées, la cohabitation avec les autres royaumes barbares et les échanges à la fin du Ve ou au début du VIe s. sont moins connus. Les sources sur le sujet sont peu nombreuses, mais rapprochées, elles nous renseignent sur les échanges officiels et diplomatiques d’une part (alliances, différends, ambassades, cadeaux, personnalité des ambassadeurs) ; sur les échanges de population d’autre part, exils forcés ou volontaires, essentiellement d’Afrique vers le royaume ostrogoth. Quelques cas illustrent la condition et le devenir dans le royaume gothique de ces exilés dotés d’un métier (grammaticus, sourcier) ou sans ressources, ainsi que les mesures mises en place pour les accueillir ou leur éviter la misère. Examiner de près et rassembler ces éléments épars permet également d’entrevoir des échanges plus difficiles à percevoir, comme le rayonnement culturel ou l’image qu’un peuple pouvait avoir de l’autre (Goths, Vandales, Romains d’Afrique, Romains d’Italie)