Intérêt du ré-entraînement spécifique des muscles respiratoires dans la maladie de Parkinson

Background: The damage of lung function has been identified as a non-motor disorder in patients with Parkinson's disease. A decrease in the strength of the respiratory muscles and a feeling of dyspnoea may appear at a moderate stage of this disease, thus altering the patient’s quality of life.Objectives: To demonstrate the effectiveness or otherwise of Expiratory Muscle Strength Training or Inspiratory Muscle Strength Training in improving respiratory muscle strength, available respiratory volumes and decreasing dyspnoea.Method: Inclusion criteria were clearly defined: subjects had idiopathic Parkinson’s disease, with a moderate stage according to the Hoenh and Yahr classification. The following endpoints were analysed: peak respiratory pressures, forced vital capacity, the maximal expiratory volume in seconds and subjective perception of dyspnoea. The PubMed, Cochrane, PEDro databases and the resources of the University Library of Aix-Marseille.University were used to identify studies corresponding to our PICO criteria. A total of 4 studies were selected.Results and analysis: There was no significant change in forced vital capacity and maximal expiratory volume in seconds. Maximal expiratory pressure was increased after EMST training. Maximal inspiratory pressure is slightly increased after IMST training. Dyspnoea was reduced after IMST.Discussion: The effectiveness of EMST or IMST in this context cannot be stated given the methodological quality of the studies included in this review. However, the significant results obtained may lead to further studies with larger sample populations and a more rigorous protocol.Contexte : l’atteinte de la fonction pulmonaire a été objectivée comme un trouble non-moteur chez le patient atteint de la maladie de Parkinson. Une diminution de la force des muscles respiratoires et une sensation de dyspnée peuvent s’installer lors d’un stade modéré de cette maladie, altérant ainsi la qualité de vie du patient.Objectifs : Mettre en évidence l’efficacité ou non de l’entrainement des muscles respiratoires en Expiratory Muscle Strength Training ou Inspiratory Muscle Strength Training pour améliorer la force des muscles respiratoires, les volumes respiratoires disponibles et diminuer la dyspnée.Méthode : des critères d’inclusion ont été clairement définis : les sujets sont atteints de la MP idiopathique, avec un stade modéré à la classification de Hoenh et Yahr. Les critères de jugement suivants ont été analysés : les pressions respiratoires maximales, la capacité vitale forcée, le volume expiratoire maximal seconde et la perception subjective de la dyspnée. Les bases de données PubMed, Cochrane, PEDro et les ressources de la Bibliothèque Universitaire d’Aix-Marseille Université ont été utilisées pour identifier les études correspondant à nos critères PICO. Au total 4 études ont été retenues.Résultats et analyse : concernant la capacité vitale forcée et le volume expiratoire maximal seconde, aucune modification significative. La pression expiratoire maximale est augmentée après l’entrainement EMST. La pression inspiratoire maximale est faiblement augmentée après l’entrainement IMST. La dyspnée est réduite après l’entrainement IMST.Discussion : l’efficacité de l’EMST ou de l’IMST dans ce contexte, ne peut pas être affirmée étant donnée la qualité méthodologique des études inclues dans cette revue. Cependant les résultats significatifs obtenus peuvent conduire à de nouvelles études sur des échantillons de populations plus importants et un protocole plus rigoureux