Vaginisme : connaissances et représentations des sages-femmes des Bouches-du-Rhône et influence sur le parcours de soins proposé aux patientes atteintes

Objective:- Review the midwives' knowledge about vaginismus through an online questionnaire and semi-structured interviews.- Set the factors and obstacles contributing the care pathway of vaginisms patients through an online questionnaire and semi-structured interviews.Methods: A mixed, descriptive, multicenter study, initially conducted using a questionnaire sent to midwives working in hospital, private practice, and maternity and child welfare clinics from May 2020 to September 2020. 167 midwives answered it. In a second phase, semi-structured interviews were conducted with four midwives, regardless of their sector of activity.Results: Midwives know about vaginism but do not consider themselves competent enough to handle it, despite the fact that they feel invested in this problem. Obstacles were highlighted: lack of time, lack of training, general taboo around sexuality. Midwives are not specialized in sexology do not know where to refer their vaginisms patients. It should be noted that it is more than 80% of midwives who have already made this diagnosis and only 60% of midwives who refer these patients.Objectifs :- Faire un état des lieux des connaissances des sages-femmes concernant le vaginisme en les interrogeant via un questionnaire en ligne et par des entretiens individuels semi-directifs.- Établir les freins et les facteurs favorisant le parcours de soins des patientes atteintes de vaginismes en interrogeant les sages-femmes via un questionnaire en ligne et par des entretiens individuels semi-directifs.Méthode : étude mixte, descriptive multicentrique, dans un premier temps réalisé à l’aide d’un questionnaire distribué aux sages-femmes hospitalières, libérales et des Centres de Protection Maternelle et Infantile (PMI) de mai 2020 à septembre 2020. 167 sages-femmes ont répondu au questionnaire. Dans un second temps, des entretiens semi-directifs ont été réalisés auprès de 4 sages-femmes, sans tenir compte de leur secteur d’activité.Résultats : les sages-femmes connaissent le vaginisme mais ne s’estiment pas suffisamment compétentes pour le prendre en charge et ce malgré le fait qu’elles se sentent investies dans cette problématique. Des freins ont été mis en évidence : manque de temps, manque de formation, tabou général autour de la sexualité. Les sages-femmes non spécialisées en sexologie ne savent pas vers qui orienter leur patientes vaginiques. Il est à noter que c’est plus de 80% des sages-femmes qui ont déjà posé ce diagnostic et seulement 60% des sages-femmes qui orientent ces patientes