International audienceDans le quart de siècle qui précède la première des « Révolutions genevoises » en 1707, une documentation abondante nous permet de comprendre un problème souvent abordé de manière seulement incidente : comment vote-t-on en Conseil général, dans ces élections souvent qualifiées de « parodies de votations », dans une république démocratique de jure mais aristocratique de facto ? Quel est le sens, d’une part, des rituels encadrant le vote (exhortations, serments etc.), qui mettent en scène d’une manière ambiguë la souveraineté populaire et incitent les bourgeois et citoyens à voter pour « ceux qui sont idoines », d’autre part, du vote auriculaire auprès des secrétaires : garantie d’une « autorité raisonnable » aux « homme...