: an overview

à paraître dans IntellecticaThe (tentative) conclusion of this paper is that pragmatics needs both the notions of point of view and of theory of mind. Though linguistic communication may often enough proceed at a fairly low level of sophistication, relying on the pragmatic module and operating on the basis of naïve optimism, it at least occasionally involves fairly sophisticated processes which involve perspective taking and operate at more sophisticated or even very sophisticated level of theory of mind. This may be the case not only in face to face communication, but in delayed communication, as for instance in reading a book. Such sophisticated mind-reading involved in linguistic communication may be more commonplace than is generally believed and though we may be content to toddle along most of the time, we may still need some mental sophistication from time to time. Indeed, a good example is given by Heavey et al. (2000) who used TV commercials to test the performance of adult Asperger Syndrome patients, autists and control participants in theory of mind. The commercials, taken from regular TV, were certainly not anything out of the ordinary, but they still were difficult if not impossible to understand for Asperger Syndrome and autistic patients. Pragmatics cannot ignore theory of mind if it aims at understanding communicative processes. It can not ignore point of view and perspective either.La conclusion (prudente) de cet article est que la pragmatique a besoin tout à la fois des notions de point de vue et de théorie de l'esprit. Bien que la communication linguistique puisse souvent procéder à un niveau relativement bas de sophistication, s'appuyant sur le module pragmatique et opérant sur la base de l'optimisme naïf, elle peut occasionnellement impliquer des processus relativement sophistiqués qui impliquent l'adoption d'un point de vue et qui opèrent à des niveaux plus sophistiqués, voire très sophistiqués de théorie de l'esprit. Ce peut être le cas non seulement dans la communication face à face, mais dans la communication non-immédiate, comme, par exemple, lors de la lecture d'un livre. L'implication d'une telle lecture de pensée sophistiquée dans la communication linguistique pourrait être plus répandue qu'il n'est généralement admis et bien que nous puissions nous contenter de moins la plupart du temps, nous avons cependant besoin de sophistication mentale de temps en temps. De fait, un bon exemple est donné par Heavey et aL. (2000) qui ont utilisé des publicités télévisées pour tester la performance de patients adultes, autistes, Asperger syndrome et contrôle pour tester la théorie de l'esprit. Bien que les publicités, tirées de la télévision ordinaire, n'aient rien eu de particulier, elles sont restées difficiles si ce n'est impossibles à comprendre pour les patients autistes et Asperger. La pragmatique ne peut ignorer la théorie de l'esprit si elle entend comprendre les processus de communication. Elle ne peut davantage ignorer le point de vue et la perspective