Ce travail a pour objectif d'identifier à quelles conditions l'idée de résilience peut, malgré ses faiblesses conceptuelles, contribuer de manière significative à la prévention des risques de désastres. Deux conditions nous semblent déterminantes : la question de la gouvernance et la reconnaissance de la pluralité des acteurs. Une approche territoriale du bassin industriel de Lacq, autour d'une conception du risque plus constructiviste que naturaliste, fonde la réflexion. Le bassin est concerné par des risques multiples, des futurs incertains et des dynamiques territoriales changeantes. On trouverait là " en principe " des conditions appropriées pour mobiliser la notion de résilience. Mais dans les faits, la notion de résilience ne fait pas...