L’archéologie francophone est souvent perçue comme rigoureuse dans le choix des termes, descriptifs et interprétatifs, concernant les restes mortuaires. Toutefois, si chacun utilise un vocabulaire qu’il pense précis, un rapide tour d’horizon de la bibliographie révèle une terminologiepeu fixée, parfois foisonnante, rarement traduisible en anglais, avec un manque de consensus sur le sens ou l’emploi des mots et avec une absence généralisée de référence à leur définition initiale. Certes, ce foisonnement peut être vu comme une source d’innovation qui correspond à des besoins nouveaux et aux mutations de l’archéologie funéraire mais il doit ensuite être discuté, évalué, élagué. Partant d’un article princeps mais méconnu de Jean Leclerc (1975),...