Étude du suivi gynécologique de prévention et de contraception des étudiantes de l’Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines

Objective Describe the gynecological monitoring capabilities of female students at Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines college, and the affecting factors. Methods It’s a quantitative survey, observational, descriptive and transverse conducted among female students of Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines college from 28 september to 28 december 2016. The survey has been published online on social networks. In total, 440 answers have been evaluated. Results In our sample, 100% of the students identified the gynecologist as a professional who could perform a gynecological consultation, 85.7% the midwife, and 40.9% the general practitioner. In our sample, for those who have previously done a gynecological act, only 7,3% have ever seen a midwife for a routine gynecological consultation. Regarding the reasons of renunciation to health care, the main constraints stated by our sample was the fear for 46,9% of them, then the delay time for 45,3% and at last the cost but for only 22,7% of them. Conclusion It would be interesting to lead a similar survey on a national scale, in order to know if we obtain the same results. Actually, if the fear of consulting is one of the main XIII constraints, an information campaign targeting young women to show the functioning of a gynecological consultation could be interesting. Referencing on the "iPass contraception" application of health professionals practicing gynecological acts as well as its development at the national level could constitute areas of improvement to reduce the waiting time.Objectifs Décrire le suivi gynécologique des étudiantes de l’Université de Versailles Saint- Quentin-en-Yvelines, ainsi que les facteurs l’influençant. Matériel et méthode Il s’agit d’une enquête quantitative, observationnelle, descriptive et transversale menée auprès d’étudiantes de l’Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines sur la période du 28 septembre 2016 au 28 décembre 2016. L’enquête a été diffusée en ligne sur les réseaux sociaux. Au total 440 réponses ont pu être exploitées. Résultats Dans notre échantillon, 100% des étudiantes ont identifié le gynécologue comme un professionnel pouvant effectuer une consultation gynécologique, 85,7% la sage-femme, et 40,9% le médecin généraliste. Si l’on réduit notre échantillon aux étudiantes ayant déjà consulté pour un acte de gynécologie, seul 7,3% ont consulté une sage-femme pour une consultation gynécologique de routine. Enfin, concernant les motifs de renoncement aux soins, le principal frein évoqué par notre échantillon était la peur pour 46,9% des étudiantes, le délai d’attente pour 45,3% puis le coût pour 22,7%. Conclusion Il serait intéressant de mener une enquête semblable au niveau national, afin de déterminer si les résultats concordent. En effet, si, au niveau national, la peur de la consultation constitue un des premiers freins au suivi, il serait intéressant de mener une campagne d’information visant les jeunes femmes pour présenter le déroulement d’une consultation gynécologique. Par ailleurs, le référencement sur l’application “iPass contraception” des professionnels de santé exerçant des actes de gynécologie ainsi que son développement au niveau national pourraient constituer des axes d’amélioration pour réduire le délai d’attente