Reconnues comme hauts lieux de biodiversité (hot spots), les zones humides africaines sont sources de nombreux services écosystémiques. Les sociétés y mènent des activités de subsistance (pêche, agriculture, élevage, chasse, cueillette) intégrées au fonctionnement des écosystèmes. De plus en plus sollicités tout en restant très vulnérables, ces territoires jouent désormais un rôle moteur dans les économies locales et régionales, en exportant une large diversité de produits vers les villes. Or en ce début du XXIe siècle, ils cumulent les défis de l’Anthropocène – changement climatique, croissance démographique, urbanisation, mondialisation des échanges – et ceux d’une crise profonde de gouvernance. Leur étude est donc devenue un enjeu scient...