Je résumerai ce que j’ai proposé dans ce livre, et qui est en réalité fort simple. Nécros (Antiquité), faux mort ou fausse morte (Moyen Âge), mort imparfaite (Encyclopédie), mort clinique ou mort relative maintenant, montrent deux choses. La première c’est qu’on peut se tromper sur les apparences de la mort. La deuxième c’est que ce mort apparent est vivant et non pas mort, car il n’y a pas de vie du mort au sens empirique du terme, quoique la mort puisse être ou n’être pas au sens métaphysique. Or, ce qui complique et obscurcit tout, est la confusion ancestrale de ces survies sous l’apparence de mort, de cette manière de quatrième état de vie (une anesthésie naturelle en quelque sorte) avec une vie du mort, c’est-à-dire cette idée qu’il y ...