Espaces transfigurés – À partir de l'œuvre de Georges Rousse

Sous la direction de Christine Buignet et Dominique ClévenotDans un premier temps, à propos du travail de Georges Rousse (dont trois œuvres réalisées lors d'une résidence à l'université Toulouse - le Mirail), sont analysés sous divers angles le traitement de l'espace et sa transfiguration. Plusieurs textes étudient la conception de ses projets, le rôle de la peinture, de l'architecture, de la photographie, de la lumière, mais aussi les rapports de la démarche de l'artiste avec le réel et le virtuel, ou encore le spirituel. Puis la notion de transfiguration est considérée plus largement, d'abord dans son origine religieuse, où elle renvoie à une certaine transcendance (cf. des études consacrées à l'ornementation persane et au film Stalker de Tarkovski). Mais depuis le ready-made duchampien, et les boîtes Brillo de Warhol, preuve est faite que l'art peut s'écarter de toute sacralité ; ainsi la transfiguration peut-elle s'envisager, à la suite d'A. Danto (La transfiguration du banal) comme effet de la seule structure intentionnelle qui, à partir du matériau, fait advenir l'œuvre. Elle est alors étudiée en termes philosophiques, esthétiques. Enfin, sont considérées diverses démarches et œuvres artistiques, des Nymphéas de Monet à des travaux plus contemporains, comme ceux de J. Turrell, F. Varini, I. Barbier, M. Charvolen, R. Irwin, S. Attie ... ou encore mettant en lumière les pouvoirs transfigurateurs du numérique et des nouvelles technologies