Dans la fameuse carte du 30 juillet 1881 à Overbeck, Nietzsche fait état de son enthousiasme à propos de Spinoza. En lui, écrit-il, il trouve son véritable, et peut-être son seul précurseur : Spinoza, le philosophe qui fait de la connaissance l’affect le plus puissant, et dont la pensée se lie intimement avec celle de Nietzsche sur les positionnements, principaux, contre le libre arbitre, la finalité, l’ordre moral du monde, le non-égoïsme, et le mal. Peut-être Nietzsche se méprend-il, dans son enthousiasme, sur le fait que ce qui diffère encore entre eux serait exclusivement du à des différences de culture, de temps et de science, du moins en ce qui concernerait le sujet de la connaissance