Les données de l’OMS publiées en 2018 montrent que 3 millions de décès sont attribuables à une consommation nocive d’alcool, ce qui représente 5,3% de l’ensemble des décès mondiaux. Les premières études d’envergure qui se sont intéressées à la problématique des dommages liés à la consommation d’alcool faits au tiers ont été conduites par le Centre for Alcohol Policy Research, situé en Australie, et datent de 2008. Mais depuis ces premiers travaux, l’OMS insiste sur le manque de recherches dédiées à ce sujet. L’objectif principal de l’étude était de présenter la prévalence des dommages liés à la consommation d’alcool de tiers en population française et de rechercher leurs facteurs associés à partir des résultats de l’enquête téléphonique SEA...