La discrimination à l'embauche à l'encontre des jeunes en Île-de-France est étudiée à travers trois effets : réputation du lieu de résidence, sexe et origine (française ou maghrébine). Les données résultent d'un protocole de testing : entre mi décembre 2008 et fin janvier 2009, 3684 candidatures ont été envoyées en réponse à 307 offres d'emploi pour une profession qualifiée et en tension, les informaticiens de niveau BAC+5, pour laquelle les discriminations devraient /a priori/ être très réduites. Nous examinons la discrimination territoriale en localisant les candidats fictifs dans trois communes du Val-d'Oise : Enghien-les-Bains, Sarcelles et Villiers-le-Bel. Si dans l'ensemble, une origine maghrébine n'est pas discriminante pour les homm...