Una guerra que no dice su nombre. Los usos de la violencia en el contexto de la guerrilla antifranquista

International audienceThis article provides an analysis of the conflicts arising on the appearance of the anti-Franco guerilla through a reflection on the political uses of violence. The Civil War led to a brutalising of social relations, and in this context violence came forward as a means of survival in a defensive strategy frame. From 1944 the PCE organise the groups of resistance into a guerrilla movement an the violence change its mean by explicitly taking on a political content, which brougth about an escalade in repressive violence. Any interpretationof this dual violence must take into account its relationship with a repressive culture and with a conflictiveness experienced at a local level, and the coexistence, inside the guerrilla itlself, of different political practices and cultures, wich represents different forms of legitimating and using violence.Cet article offre une analyse des conflits générés autour de l'apparition de la guérilla antifranquiste à travers une réflexion sur les usages politiques de la violence. La guerre civile entraîne une " brutalisation " des rapports sociaux et dans ce contexte, la violence apparaît pour les premiers résistants comme un moyen de survie dans le cadre d'une stratégie défensive. À partir de 1944 le PCE organise les noyaux de résistance : la violence change alors de sens et prend de façon explicite une signification politique, ce qui provoque en réaction une montée de la violence répressive. L'interprétation de cette double violence devrait prendre en compte le rapport avec une culture répressive et la conflictualité vécue au niveau local, ainsi que la cohabitation, à l'intérieur même de la guérilla, de différentes cultures et pratiques politiques, qui signifient aussi des façons différentes d'utiliser et de légitimer la violence