La citerne el-Nabih à Alexandrie: un exemple d'utilisation de la photogrammétrie, de la lasergrammétrie et du modèle 3D sur un chantier de fouille archéologique

International audienceOf the great public water reservoirs dating from the end of the medieval period that still exist in Alexandria, one such has been the object of an in-depth architectural and archaeological study. Begun in 2003 by the Centre d’Etudes Alexandrines (CEAlex) in collaboration with the Egyptian Antiquities Authority, the analysis of El Nabih cistern involved, in the first instance, the traditional methods and tools employed by architects and archaeologists on an excavation site.It was only from early 2008, after an encounter with Yves Egels, Ingénieur général with the Institut Géographique National (IGN), and the donation by the Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) of a 3D laser scanner (Trimble® GXTM), that our team could envisage the use of photogrammetry and lasergrammetry as a complement to themanual surveying already undertaken. The recent arrival of such technology in the field of archaeology allows us to foresee, through the example provided by the El Nabih cistern excavation, the extensive possibilities that these new tools could bring to our research work. Once we had clearly defined our needs, it was through a process of exchange between us, the employers, and the "producers of the means" that we were able to optimise and adapt the tool so that it better met our requirements.This paper will present the use of photogrammetry and lasergrammetry in the architectural and archaeological study of El Nabih cistern. First, we will introduce the characteristics of the site, the tools and methods employed and the difficulties encountered. Secondly, we will look at the application of these techniques before concluding with the potential they offer within our field of research.Parmi les grands réservoirs publics de la fin de la période médiévale, que compte encore la ville d'Alexandrie, l'un d'entre eux fait l'objet d'une étude architecturale et archéologique approfondie. Entreprise en 2003 par le Centre d'Études Alexan-drines (CEAlex), en collaboration avec le Service égyptien des Antiquités, l'analyse de la citerne el-Nabih a fait appel, dans un premier temps, à la mise en œuvre des outils traditionnellement utilisés par les archéologues et les architectes sur les chantiers de fouilles. Ce n'est qu'à partir du printemps 2008, à la suite de notre rencontre avec Yves Egels, Ingénieur général à l'Institut Géographique National (IGN), et à la dotation par le Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) d'un scanner laser 3D (Trimble R GXTM), que notre équipe a pu envisager d'utiliser la photogrammétrie et lalasergrammétrie en complément des levés manuels précédemment réalisés. L'irruption récente de ces technologies dans le domaine de l'archéologie nous a permis d'entrevoir, avec l'exemple du chantier de la citerne el-Nabih, l'étendue des potentialités que nous apportaient ces nouveaux outils dans nos travaux de recherche. Une fois nos besoins clairement définis, c'est grâce à l'échange entre les utilisateurs que nous étions devenus et les «producteurs de méthodes», que nous avons pu optimiser et adapter l'outil afin qu'il réponde au mieux à nos attentes. Cette communication porte sur l'utilisationde la photogrammétrie et de la lasergrammétrie dans l'étude architecturale et archéologique de la citerne el-Nabih. Nous abordons, en premier lieu, les caractéristiques du site, les outils et méthodes mis en œuvre et les difficultés rencontrées.Dans un second temps, nous faisons le point sur l'apport de ces techniques avant de conclure sur les perspectives qu'elles offrent dans notre domaine de recherche