Cet article discute les principaux apports et les limites de l’histoire globale du travail. Il commence par analyser les questions relatives aux catégories, aux sources et aux langues (aussi bien des archives que des bibliographies). Il examine par la suite le découpage en aires culturelles, la séparation entre histoire coloniale et histoire européenne, entre travail salarié et travail forcé et conclut avec une discussion sur la microhistoire et la microhistoire globale du travail.This paper presents the main contributions and difficulties of the global labor history. It considers first the questions concerning categories, sources and languages (of both primary and secondary sources). It then moves to the identification of the so called are...