La valeur sensation : le cas du surf

The definition of ethics in surfing is complex. On the one hand, the French Federation of Surfing, while trying to propose its defense of the values common to the surfers, applies a classical sporting ethics taking again principles of fair play and security. In addition, of the practitioners without affiliation self-regulate surfing thanks to a system of fluctuating usual rules, and a system of values built on the senses. Consequently the question of the legitimacy of the definition of sporting ethics in surfing arises : « Through the codes, values, and the representations, the sporting actors tie alliances or develop oppositions for the legitimate definition of sporting ethics. But to fit in the universe of the sport, all agree to refer to it to promote it, transform it or fight it. In a certain manner, ethics founds the existence of the sport and of the sporting community but, also, it brings the fence of the sporting universe. Ethics draws its contents in the social references but it transports and transfigures these references for better coding them and sacrilizing them. At the same time, it condenses them to produce a idealized form of the relationship between the individual and the company. Ethics subsumes the expression of the sporting forms and the vision symbolic system of the sporting universe in a general system of representations which are articulated around the corporeity and of social development. » (Pigeassou, 1997). A characteristic of surfing, that Pigeassou does not raise is that the practitioners do not refer to uneethic sporting classic but to an ethics built on the senses. Those, although individual, are shared by the surfers and offer a common base of references. Surfing thus proposes another ethical model, where to make body with the ocean is largest of the values.La définition de l’éthique dans le surf est complexe. D’une part, la Fédération Française de Surf, tout en tentant de mettre en avant sa défense des valeurs communes aux surfeurs, applique une éthique sportive classique reprenant des principes de fair-play et de sécurité. D’autre part, des pratiquants sans affiliation autorégulant le surf grâce à un système de règles coutumières fluctuantes, et un système de valeurs édifié sur les sensations. Dés lors se pose la question de la légitimité de la définition de l’éthique sportive dans le surf : « A travers les codes, les valeurs, et les représentations, les acteurs sportifs nouent des alliances ou développent des oppositions pour la définition légitime de l’éthique sportive. Mais pour s’inscrire dans l’univers du sport, tous acceptent de s’y référer pour la promouvoir, la transformer ou la combattre. D’une certaine manière, l’éthique fonde l’existence du sport et de la communauté sportive mais, également, elle amène la clôture de l’univers sportif. L’éthique puise son contenu dans les références sociales mais elle transporte et transfigure ces références pour mieux les coder et les sacraliser. En même temps, elle les condense pour produire une forme idéalisée des rapports entre l’individu et la société. L’éthique subsume l’expression des formes sportives et la vision symbolique de l’univers sportif en un système général de représentations qui s’articulent autour de la corporéité et du développement social. » (Pigeassou, 1997). Une particularité du surf, que ne relève pas Pigeassou est que les pratiquants ne se réfèrent pas à une éthique sportive classique mais à une éthique construite sur les sensations. Celles-ci, bien qu’individuelles, sont partagées par les surfeurs et offrent une base commune de références. Le surf propose donc un autre modèle éthique, où faire corps à l’océan est la plus grande des valeurs