Depuis l'annonce, par le président B. J. Habibie, de la tenue d'élections libres en mai 1999, une myriade de nouvelles formations politiques ont vu le jour à Jakarta. Groupuscules porteurs de revendications particularistes, comme le Parti des personnes âgées, ou cénacles d'intellectuels soucieux de redonner vie à un débat public national, comme le Groupement pour la justice et l'unité nationale, la plupart de ces quelque quatre-vingt-dix nouvelles organisations ne franchiront vraisemblablement pas la barrière des conditions imposées par le législateur. Le projet de réforme de la loi électorale proposé à la mi-octobre par la Commission électorale prévoit, en effet, que seuls les partis disposant de branches régionales dans plus de la moitié ...