Les nuages se sont lentement mais sûrement accumulés dans le ciel conjoncturel britannique au cours des derniers mois. La croissance a fortement ralenti à partir du deuxième trimestre 2004, le PIB n'affichant plus qu'une hausse de 1,5 % en glissement sur un an au deuxième trimestre 2005, contre 3,7 % un an plus tôt, ce qui rapproche la croissance britannique de celle de la zone euro (1,1 %) en l'éloignant de celle des États-Unis (3,6 %). La hausse des taux d'intérêt a freiné l'activité, alors qu'aucun soutien à la croissance n'est venu de l'environnement extérieur. La Banque d'Angleterre a amorcé une baisse de son taux directeur en août, pour le porter à 4,5 % et sera probablement amenée à le baisser encore d'ici la fin de l'année pour sout...