Quatre entretiens inédits de Georges Auric avec Stéphane Audel (1955) : troisième et dernière partie

International audienceCet article fournit le quatrième et dernier entretien de Georges Auric avec Stéphane Audel réalisé en 1955 (voir les trois premiers entretiens dans la Revue de Suisse romande n°61/3, septembre 2008, p. 24-55 ; n 61/4, décembre 2008, p. 34-51.). Auric parle d’abord de l’échec de sa Sonate en fa lors de sa création, avant d’aborder les nombreuses musiques de film qu’il a composées dès le début du « cinéma sonore » en 1931, à commencer par Le Sang d’un poète de Cocteau. Sa collaboration avec celui-ci s’est ensuite concrétisée par la musique de nombreux films (notamment L’Eternel Retour, La Belle et la Bête, Les Parents terribles, Orphée). Auric parle aussi de la musique composée pour les films A nous la liberté (René Clair), Lac aux dames, Gribouille et Orage (Marc Allégret), La Symphonie pastorale (Jean Delannoy), et le fameux Moulin rouge (John Huston) dont la musique a fait le tour du monde dans des arrangements les plus variés. Auric na jamais écrit d’opéra et en donne les raisons. Il évoque ensuite la musique du Pauvre Matelot de Milhaud, des Caprices de Marianne de Sauguet, des Dialogues des Carmélites de Poulenc, du Roi David et d’Antigone de Honegger, etc