European Export Performance

Document de travail de la Banque de France et diffusé par la Banque de FranceCompetitiveness has come to the forefront of the policy debate within the European Union, focusing on price competitiveness and intra-EU imbalances. But how to measure competitiveness properly, beyond price or cost competitiveness, remains an open methodological issue; and how can we explain the resilience of producers located in the EU to the competition of emerging economies? We analyze the redistribution of world market shares at the level of the product variety, as countries no longer specialize in sectors or even products, but in varieties of the same product, sold at di erent prices. We decompose changes in market shares into structural effects (geographical and sectoral) and a pure performance effect. Our method is based on an econometric shift-share decomposition and we regard the EU-27 as an integrated economy, excluding intra-EU trade. Revisiting the competitiveness issue in such a perspective sheds new light on the ongoing debate. From 1995 to 2009 the EU-27 withstood the competition from emerging countries better than the US and Japan. The EU market shares in the upper price range of the market proved quite resilient, by combining good performance and favorable structure effects, unlike the US and Japan. Finally, while most developed countries lose market shares in high-technology products to developing countries, the EU is slightly gaining, benefiting of a favorable structure effect..La spécialisation des pays ne se fait plus au niveau des produits ou des secteurs, mais au niveau des variétés d'un même produit (vendues à des prix dfferents). Pour étudier la manière dont l'UE fait face à l'émergence de nouveaux grands exportateurs mondiaux, Chine en tête, nous analysons la redistribution mondiale des parts de marché dans ce contexte renouvelé. Pour distinguer ce qui relève de la performance de chaque exportateur des positions qu'il a acquises sur les differents marchés, nous décomposons les changements observés dans ses parts de marché (commerce mondial de biens hors intra-UE) en effets structurels (géographique et sectoriel) et un pur effet de performance. De 1994 à 2009, l'Union à 25 résisté mieux que les Etats-Unis et le Japon à la concurrence des émergents. Contrairement aux autres économies avancées, l'Europe gagne des parts de marché dans les produits de haute technologie et maintient sa place de leader mondial dans le haut de gamme grâce à un bon positionnement dans les secteurs les plus demandés ainsi qu'à une assez bonne performance commerciale