La contribution analyse l’émergence de pratiques et un nouveau discours sur le plagiat en lien avec les évolutions organisationnelles en œuvre dans les milieux de l’enseignement et de la recherche. Elle examine différentes lignes de tensions qui naissent des paradoxes d’une bonne régulation des pratiques dans des univers de plus en plus soumis à des logiques de prédation, tout en maintenant des valeurs de partage, de collaboration et de circulation des savoirs et des recherches. Elle s’appuie sur la mise en évidence des ambivalences du plagiat, de la concurrence pour la visibilité et de la production différentielle de la valeur scientifique, liées en partie à l’introduction d’un modèle entrepreneurial dans la logique universitaire et des no...