De l'aide publique à une coopération transformée ?

International audienceAu cours des dernières décennies, les acteurs publics traditionnels fournisseurs d’aide publique au développement se sont trouvés confrontés au rôle croissant d’autres acteurs de la coopération (pays émergents, fondations privées, etc.) dont les logiques comportementales sont très variables. D’autre part, la frontière, autrefois très claire, entre action publique et action privée s’estompe au risque de négliger la fourniture de biens publics clés du développement. Face à ces transformations, coordonner ces actions de coopération devient de plus en plus difficile et le risque est grand de conduire ainsi à une incohérence des politiques nationales menées par les Etats dans certains pays et en particulier dans les pays les moins avancés. Plus que jamais pour assurer cette cohérence, il s’impose de renforcer leurs capacités d’action par une coopération portant sur les secteurs clés pour le développement à long terme tel que la formation des ressources humainesOver the past few decades, traditional public actors, providers of official development aid, had to deal with the growing role of other cooperation actors (emerging countries, private foundations, etc.) whose behavioural logics vary widely. Moreover, the boundary, once clear, between public and private action is becoming increasingly blurred at the risk of neglecting the provision of essential public goods for development. Given these transformations, coordinating these cooperation actions becomes more and more difficult and there is a high risk of incoherence of national policies undertaken by the States in some countries and especially in least developed countries. More than ever to insure such coherence, there must be a reinforcement of their capacity to take action through cooperation focusing on key sectors for the long term development such as human resources training