Recent British Fiction: part 3

International audienceGeneral abstract: This round table is a new installment in the series of round tables devoted by the Société d’Études Anglaises Contemporaines to recent British literature and follows in the steps of the SÉAC 2013 symposium on contemporary British literature (Ebc 45) and of a first round table (2013, Ebc 47). The present round table focuses on recent titles that offer different insights into fiction’s relation to the present, in direct link with the central topic of the present issue. Abstract for this section: The Pure Gold Baby is the latest in a series of novels in which Margaret Drabble examines ‘biological destiny’ both figuratively, as a metaphor for social determinism, and literally, as a locus for intergenerational questions. Yet the novel disables the predictive power of genetics by silencing the medical voice. Although a genetic anomaly determines the main character’s fate, it is never identified: the ‘pure gold’ child Anna does not answer to any known category, she cannot be classified and her future cannot be predicted. The narrative is thus built upon a central lack of diagnosis, in both the medical and taxonomical senses of the word, pre-empting the prolepsis it would entail. This paper examines the metaphorical implications of this lack, in a novel which refuses to diagnose the society it describes. I argue that this refusal is an attempt to resist the taxonomical drift in Drabble’s narration, and to weaken the ‘readability’ of her portrait of Britain.Cette table ronde poursuit le travail amorcé lors du symposium de 2013 consacré par la SÉAC aux évolutions récentes de la littérature Britannique (Ebc 45) et la table ronde qui conclut le colloque d’automne de la SÉAC en 2013 (Ebc 47). Cette présente table ronde présente des textes en lien direct avec le sujet de ce numéro, qui revisitent les liens de la littérature avec son présent. Résumé de cette section: The Pure Gold Baby est le dernier d’une série de romans dans lesquels Margaret Drabble explore la notion de « destinée biologique ». A la fois thème et métaphore, le déterminisme génétique lui permet d’interroger les rapports entre les générations, mais aussi les déterminismes sociaux de ses personnages. Son dernier roman désamorce toutefois la prédiction médicale. Alors qu’une anomalie génétique détermine la vie du personnage principal, celle-ci ne sera jamais identifiée : l’enfant « en or », Anna, ne correspond à aucune catégorie existante. Le récit se fonde ainsi sur une absence de diagnose, au sens médical comme au sens taxinomique. Cet article présente les implications métaphoriques de cette absence dans un roman qui refuse de diagnostiquer la société qu’il examine. Ce refus est interprété ici comme une résistance à la tendance taxinomique caractéristique des romans de Drabble, qui cherche ainsi à affaiblir la « lisibilité » de son portrait de la Grande-Bretagne contemporaine