Effets du stress oxydant sur le fonctionnement des adipocytes : adiponectine et prostaglandines

Le stress oxydant est impliqué dans de nombreuses pathologies: athérosclérose, diabète de type 2, maladies neurodégénératives... Les prostaglandines sont issues de l\u27action des cyclooxygénases (COX) sur l\u27acide arachidonique. Elles jouent un rôle important dans la différenciation adipocytaire, par l\u27intermédiaire de la 15dPGJ2, le ligand endogène le plus efficace de PPARgamma, un récepteur nucléaire dont l\u27activation induit la différenciation en cellule adipeuse. Notre objectif était de mesurer l\u27effet du stress oxydant sur la différenciation et le fonctionnement adipocytaire. Nous avons mesuré la sécrétion d\u27adiponectine, l\u27expression de ses ARNm, dans les adipocytes 3T3-L1 en réponse à un stress oxydant produit par la glucose oxydase. Une part importante de notre travail a été consacrée à la quantification de la 15dPGJ2. Nous avons démontré que le stress oxydant induit par la glucose oxydase, objectivé par la libération de 4 hydroxynonénal, diminue la production d\u27adiponectine, une adipokine insulino-sensibilisante produite par les adipocytes. Nous avons mis en évidence l\u27existence d\u27une liaison covalente entre la 15dPGJ2 et PPARgamma. En conclusion, nos travaux soulignent l\u27importance du stress oxydant dans le développement du diabète de type 2, en diminuant la production d\u27adiponectine. La mise en évidence d\u27une liaison covalente entre la 15dPGJ2 et PPARgamma atteste de l\u27importance de cette prostaglandine