Une année contrastée en ce qui concerne l'importance des échanges, mais des prix (presque) tous en baisse. Si le ralentissement de la croissance chinoise a fait le malheur des exportateurs d'okoumé, notamment au Gabon, l'appétit soutenu de l'Inde pour les bois tropicaux a profité au Sarawak, qui y exporte 60 % de ses grumes. Les cours de l'okoumé, fer de lance de la production gabonaise, ont dégringolé de près de 40 % en grumes et de près de 30 % en sciages, du fait de stocks chinois importants tout au long de l'année. À l'inverse, les cours du padouk, essence très prisée sur le marché indien, se sont appréciés d'environ 15 à 20 %, que ce soit en grumes ou en sciages. Cela en fait l'un des bois africains les plus chers, avec des prix Fob dé...