La question se pose depuis une dizaine d’années de savoir si le mouvement écologique correspond à une nouvelle politique, à une branche de la politique ou à un secteur particulier de l’administration. Je voudrais avancer l’hypothèse que la montée en puissance de l’écologie politique est gênée par la définition qu’elle se donne et de la politique et de l’écologie! De ce fait, la sagesse pratique qu’elle accumule après des années de militantisme, l’écologie ne semble pas capable de l’exprimer par un principe de triage et de sélection qui soit politiquement efficace. Comme le disait Jonas du peuple hébreu, “elle ne sait pas distinguer sa gauche et sa droite”. Faute de ce principe de sélection, elle ne mord pas sur l’électorat, elle ne parvient...