L’élection présidentielle de 2007 restera dans l’histoire électorale récente comme la troisième défaite consécutive de la gauche et du parti socialiste. Au premier tour Ségolène Royal a signé au nom du parti socialiste un score record de 25,5% qui s’approche de fort près de celui, historique de François Mitterrand en 1981 (26,1%) et lave le mauvais souvenir du 21 avril 2002. Mais la portée de cette performance personnelle est limitée. Le 22 avril restera aussi dans la mémoire de la gauche comme son plus mauvais résultat depuis 1988, que l’on considère le rapport de force gauche / droite ou le niveau de ses candidats appartenant à la gauche de gouvernement. Dans ce contexte la campagne de l’entre deux tours s’est soldée le 6 mai par une défa...