N° 74. — Sur la difficulté de définir la température d’un adsorbant poreux au cours de la détermination de l’isotherme d’adsorption physique d’un gaz à la température de l’azote liquide et sur ses conséquences relatives à la mesure du volume poreux ou de la surface spécifique

La température d’un échantillon solide disposé à l’intérieur d’une enceinte en verre immergée dans l’azote liquide est supérieure à celle du point le plus froid de cette enceinte. Comme la tension de vapeur saturante (p0) d’un adsorbat est déterminée par la température de ce point le plus froid, il en résulte que la pression relative (p/p0) égale à l’unité ne peut être atteinte en ce qui concerne l’échantillon solide. De ce fait, ses pores les plus grands ne sont pas remplis de condensat capillaire et le volume poreux à saturation ne peut être déterminé