C’est à Lyon donc que la classe ouvrière a, depuis le milieu du XIXe siècle, connu les plus profondes transformations ; et celles-ci correspondent aux effets d’ordinaire attribués au développement de la grande industrie. Le nombre des travailleurs y a fortement progressé, et leur rassemblement se reflète dans l’essor de la population, longtemps calqué sur la prospérité de la Fabrique, affranchi d’elle dans les années 1880 en une avance régulière et sans doute accélérée au début du XXe siècle...