Early Interest, Lasting Scepticism: The Views about Education at the OECD (1960s-1980s)

In this article we reflect about the dissemination of economic ideas among international organizations by looking at the case of the OECD and its views on education from the early sixties to the mid-eighties. Although previous studies have tended to present the OECD as an early supporter of human capital ideas, our analysis will highlight the strong and persistent resistances of this organization throughout the 1960s and 1970s to human capital theory. The analysis of major institutional events, projects, and reports of that period point out to an institutional context dominated by other views about education that reflected in its policy recommendations. This text will provide an interesting example about the dissemination of economic ideas within a certain type of political institutions and the role of economists in influencing the agenda of international organizations, which are important (yet understudied) aspects in the relation between economists and economic ideas and power in the second half of the twentieth century.Cet article s’intéresse à la diffusion des idées économiques parmi les organisations internationales en examinant le cas de l’OCDE et son point de vue sur l’éducation du début des années 1960 au milieu des années 1980. Bien que des études précédentes aient eu tendance à présenter l’OCDE comme l’un des premiers partisans de l’idée de capital humain, notre analyse met en évidence les résistances fortes et persistantes de cette organisation tout au long des années 1960 et 1970 à la théorie du capital humain. L’analyse des principaux évènements institutionnels, projets et rapports de cette période fait ressortir un contexte institutionnel dominé par d’autres points de vue sur l’éducation reflétés dans ses recommandations politiques. Cet article fournit un exemple intéressant de la diffusion des idées économiques au sein d’un certain type d’institutions politiques et du rôle des économistes dans l’influence du programme des organisations internationales, qui constituent des aspects importants (mais peu étudiés) de la relation entre économistes, idées économiques et pouvoir dans la seconde moitié du 20ème siècle