‘Making audible to one a roar of sound where others find perfect stillness’: Soundscape in George Eliot’s The Lifted Veil and the physiological acoustics

L’article s’interroge sur la façon dont les concepts en matière d’acoustique physiologique rappelés et développés par Hermann von Helmholtz, physicien allemand dont la figure gagna en popularité à partir du milieu du xixe siècle, pourraient trouver une pertinence dans les premiers textes de George Eliot. La théorie de la résonance sous-tend le paysage sonore de The Lifted Veil (1859), redéfinissant la fonction du son dans le texte de plusieurs manières : comme dispositif littéraire, définition des personnages, instrument narratif et à bien d’autres titres. Cette théorie est en définitive un composant essentiel de l’impératif moral de sympathie prôné par l’auteure victorienne.The article suggests how the ideas in physiological acoustics summed up and further developed by Hermann von Helmholtz, a German physicist, whose figure won popularity among Victorian intellectuals from the middle of the century, could be appropriate to George Eliot’s early writing. The resonant theory informs, in various ways, the soundscape of The Lifted Veil (1859), redefining the function of sound in the text—as a literary device, a means of characterisation, a narrative instrument, and what’s more—a component of the author’s moral imperative of sympathy