Bucarest, 4/16 mars 1867 Chère et bonne mère, Voilà huit jours que je n’ai pu t’écrire et tu dois te plaindre de mon silence ; aussi j’ai hâte de te faire connaître la cause de ce long retard. La crise ministérielle, dont le télégraphe vous aura annoncé la fin, se prolongeait outre mesure et il m’a fallu constamment courir par monts et par vaux pour amener ou plutôt pour apporter les candidats au ministère. Enfin nous avons un cabinet ; il n’y a plus qu’un vide à combler, vide qui provien..