Geomorphosites inventory in the Eboga Volcano (Cameroon): contribution for geotourism promotion

The Cameroon Volcanic Line (CVL) is a series of volcanic and plutonic morphologies crossing Cameroon at N30° E orientation. Between volcanoes, there is Mount Manengouba that is composed of two nested volcanoes, Eboga and Elengoum. Eboga volcano (EV) reaches 2,391 m with a well-defined caldera (4x5 km). Several geotouristic assets comprising a set of geomorphosites are located in the caldera floor, rims, and slopes. These landforms are lakes (Female, Male and Child), broken scoria cones, a dome (Mboriko), and a depression. We used an integrated approach for the inventory and management of geomorphological heritage (Reynard et al., 2016). The average scientific value of the geomorphosites is 0.75, since they are well preserved (0.96), rare (0.79) and representative (0.82) of the whole geomorphology of EV. They also play an important role in the geographical history (0.43) as well have significant use and management characteristics. These assets attract local and foreign tourists, and researchers. This study could raise the EV to a potential geotouristic destination with the implementation of sustainable management policy. The promotion of geotourism in the EV is an utmost opportunity for the alleviation of poverty and rural migration in the entire Manengouba region. This study can encourage more geoheritage studies in volcanic landscapes of Cameroon and Africa.La Ligne Volcanique du Cameroun (LVC) est un ensemble de morphologies volcaniques et plutoniques d’orientation N30°E qui traversent le Cameroun. Le mount Manengouba fait partie des volcans. Il est formé de deux volcans à savoir Eboga et Elengoum. Le Volcan Eboga (VE) culmine à 2 391 m où se trouve une caldeira bien définie (4x5 km). Cette dernière expose plusieurs atouts géotouristiques comprenant des géomorphosites retrouvés sur le plancher de la caldeira, les remparts et les versants. Ces reliefs sont les lacs (Femme, Homme et Enfant), les cônes égueulés de scories, un dôme (Mboriko) et une dépression. Ces morphologies ont été évaluées en utilisant une approche intégrée pour l’inventaire et la gestion de l’héritage géomorphologique (Reynard et al., 2016). La valeur scientifique moyenne des géomorphosites est 0,75 puisqu’ils sont bien préservés (0,96), rares (0,79) et représentatifs (0,82) de la géomorphologie générale du VE. Ces géomorphosites jouent aussi un rôle important dans l’histoire géographique régionale (0,43) et ont des caractéristiques d’usage et de gestion significatifs. Ces atouts attirent des touristes locaux et étrangers, ainsi que des chercheurs. Cette étude pourrait ériger le VE en une potentielle destination géotouristique basée sur le développement d’une politique de gestion durable. La promotion du géotourisme dans le VE est une opportunité exceptionnelle pour la réduction de la pauvreté et le ralentissement de l’exode rural dans toute la région du mont Manengouba. Cette étude peut encourager d’autres travaux sur le patrimoine géo(morpho)logique dans les paysages volcaniques au Cameroun et en Afrique, où les volcans sont nombreux