Ce volume se propose comme un atelier de réflexion sur un thème d’une complexité extrême, la Souillure, qui sollicite toutes les disciplines des sciences humaines, dans le cadre du LAPRIL propice aux regards qui se croisent et aux voix qui échangent : la création littéraire dans la longue durée, la psychanalyse et l’anthropologie, les traditions orales tout comme les arts visuels. Il s’agit d’explorer l’imaginaire de la marque douloureuse : celle qui dénonce, stigmatise et exclut, ou celle que s’inflige l’être obsédé par un événement traumatique, maintenu secret au plus profond de soi, mais toujours susceptible d’être livré aux regards. Honte, culpabilité, violence du stigmate, perception des identités blessées, tous ces affects s’associen...