Les effets de polychromie recherchés par les bronziers antiques reposaient essentiellement sur des techniques propres au travail du métal et non sur les pratiques picturales adoptées à la même époque par les sculpteurs sur pierre et par les coroplathes. Leur palette, liée à des incrustations et à des placages de métaux purs ou alliés, était donc limitée, même si l’une des sources de couleurs supplémentaires venait des yeux rapportés des statues. Les Anciens recherchaient l’éclat et la brillance du métal. Pour préserver la teinte métallique originelle des bronzes, proche d’un or plus ou moins rosé, et ralentir le processus d’altération du bronze, ils traitaient les épidermes à l’aide de substances bitumineuses ou de poix qui, paradoxalement,...