La révolution numérique engagée depuis les années 1980 a touché de nombreux domaines, dont celui des sciences du passé. Parmi les nombreuses disciplines de l’archéologie, celles étudiant l’os ancien, animal ou humain, ont largement bénéficié des avancées méthodologiques de l’imagerie numérique qui a structuré une nouvelle discipline, la paléo-imagerie. Parmi ses diverses méthodes, les reconstructions 3D, à partir d’acquisitions tomodensitométriques par rayons X, présentent plusieurs niveaux d’intérêt en anthropologie biologique : elles permettent d’effacer les dommages taphonomiques, de réaliser des moulages de l’endocrâne ou d’autres cavités, de visualiser des structures internes inaccessibles aux moyens classiques d’observation, de révéle...