Entangled Inheritances: Confraternities as Ritual Heirs. Some Examples from the Misericórdia of Porto (16th-17th Centuries)

In the Portuguese inheritance system only kin in vertical line were mandatory heirs, thus creating a pool of heirless testators who could dispose freely of their assets. Not only the institutions of the Catholic Church benefitted from them, but also confraternities such as the Misericórdias received property in exchange for salvific rituals such as masses for their souls or charity to the poor. The analysis of single case studies from the Misericórdia of Porto demonstrates that in case of litigation the court favoured the confraternity, on account of its role as provider of charity to the poor. However, the fact that the Misericórdia was under the king’s protection also meant that the latter could use inheritance money in case of financial crisis.Dans le système portugais de transmission de biens par décès seulement les héritiers en ligne verticale étaient obligatoires, créant par la suite nombreux testateurs sans héritiers qui pouvaient disposer de leurs biens en toute liberté. L’étude du cas portugais démontre que les institutions de l’Église catholique n’étaient pas les seules à recevoir leurs biens ; des confréries comme les Misericórdias pouvaient bénéficier de ces héritages en échange de rituels propitiatoires de salvation éternelle, qui consistaient dans la célébration de masses où dans la pratique d'œuvres de charité. L’analyse de deux cas d’étude provenant de la Misericórdia de Porto démontre qu'en cas de conflit les courts de justice favorisaient la confrérie, le justifiant avec son rôle comme pourvoyeuse de charité envers les pauvres. Cependant, le fait que la confrérie était sous la protection du roi signifiait que la couronne pouvait utiliser l’argent des défunts en cas de crise économique