Depuis le congrès de Tours de 1920, l’ombre portée du Parti communiste pèse sur l’existence du Parti socialiste SFIO. Soumis à la surenchère révolutionnaire de celui-ci, dénoncé selon les moments comme social-traître ou social-fasciste, il se préoccupe moins de tracer sa propre voie que d’apparaître aux yeux de la classe ouvrière comme pur de toute compromission avec la bourgeoisie. Difficile à accepter lorsque le Parti communiste n’est qu’une secte isolée dans la nation, un groupe réduit d’a..