Devant leur pluralisation ethnoculturelle augmentant chaque jour davantage, les États peuvent recourir à quatre principaux modes d’action: l’asssimilation qui est une forme d’exclusion dans ses formes les plus violentes (monoculturalisme); la différenciation altérisante (interculturalisme); l’institutionalisation de type pluraliste (multiculturalisme); et l’intégration à caractère relationnaliste (transculturalisme). À partir du cas canadien, ce texte propose principalement de mieux définir ces grandes approches à la gestion contemporaine du pluralisme ethnique, suggérant notamment d’entrevoir le transculturalisme comme une forme de « multiculturalisme dense » donnant une direction normative à ce qui autrement peut demeurer un cadre surto...