Les problèmes de l’échelle dans les céramiques grecques à reliefs

Reliefkeramik hat, was den Maßstab der Darstellung betrifft, mehrere Grundprinzipien mit der Vasenmalerei gemeinsam. Solange der Dekor der Form unterstellt bleibt und der Fries in den Bildraum streng eingefaßt ist, werden auch die Figuren durch passende Proportionen miteinander verbunden. So ist es, z. B., der Fall mit der attischen polychromen Reliefkeramik, deren freihändig modellierten Figuren sich von den gemalten nicht grundsätzlich unterscheiden. Herstellung mit Hilfe von Matrizen (Plakettenvasen, Applikenkeramik), um so mehr Massenfabrikation in gepunzten Formen, führen dennoch zu parataktischen Bildkompositionen mit dem Verlust des thematischen Zusammenhangs und jedes räumlichen Anhaltspunktes. In dieser raumlosen, allein von Ornamentik beherrschten Bilderwelt, welche Mensch, Gebäude, Pflanze auf die gleiche Ebene stellt, kann kein Maßstab mehr richtig funktionnieren. Frühere Bildelemente können nun als Einzelmotive in abstrakte Zeichen ausarten – so öfters in der etruskischen und apulischen Sepulkralkeramik–. Standartisierung der Punzen befördert eine Art Fertigmaßstab, wie bei den späteren megarischen Bechern.La céramique à reliefs partage, pour ce qui est de l’échelle de la représentation, un certain nombre de règles communes avec la peinture de vases. Tant que jouent la loi du cadre et celle de la soumission du décor à la forme, des proportions cohérentes existent entre les figures. Tel est notamment le cas pour les frises modelées des vases attiques à reliefs polychromes. Mais la technique de fabrication au moule conduit à une organisation paratactique des frises et à la perte des repères spatiaux. Les fonds décorés de côtelures isolent les appliques dans un espace fictif. Extraites de leur ancien contexte narratif et réemployées en motifs isolés, des figures se transforment en signes, hors espace et hors échelle, sur des céramiques funéraires étrusques et apuliennes. L’histoire des bols à reliefs hellénistiques montre la déperdition progressive de l’échelle, depuis les séries homériques – dont les parois inscrites supprimaient déjà l’effet de profondeur – jusqu’aux vases purement ornementaux. L’utilisation de poinçons crée alors des échelles préfabriquées dans un univers décoratif sans espace.Siebert Gérard. Les problèmes de l’échelle dans les céramiques grecques à reliefs. In: Ktèma : civilisations de l'Orient, de la Grèce et de Rome antiques, N°29, 2004. pp. 17-28