Esculape, l’Afrique et la Grèce

In Africa, the cult of Asclepios, like many other cults, had to deal with Berber and Punic indigenous beliefs. Here and there, in the provinces, it still appears nevertheless faithful to its Greek origins as far as ritual, iconography and architectural choices are concerned. The Asclepieium of Lambaesis embodies in the middle of the second century a. d. a conscious reference to classical Greece and its Asclepieia, and more precisely the sanctuary of Epidauros, the most famous of all.En Afrique, le culte d’Esculape a dû, comme nombre d’autres cultes, composer avec les croyances libyques et puniques autochtones. Il apparaît néanmoins encore, çà et là, dans les différentes provinces, fidèle à ses origines grecques par le rituel, l’iconographie ou les choix architecturaux. Ainsi, l’Asclépieium de Lambèse se veut, au milieu du IIe siècle après J.-C., un lien avec la Grèce classique, avec ses Asklépieia et plus précisément avec celui d’Epidaure, le plus prestigieux de tous.Benseddik Nacéra. Esculape, l’Afrique et la Grèce. In: Ktèma : civilisations de l'Orient, de la Grèce et de Rome antiques, N°32, 2007. pp. 193-206