Le risque d’inondation, moteur de nouveaux paysages urbains ? Le cas des villes de Loire moyenne (Orléans, Tours)

Les vallées suburbaines sont le théâtre privilégié du développement de l’urbanisation. Cependant, le durcissement de la législation en matière de gestion du risque d’inondation et de préservation des zones humides, combiné aux problématiques de « nature en ville » et de « ville durable », conduit les acteurs urbains à reconsidérer ces espaces et à en repenser leurs usages. Une génération nouvelle de paysages de l’eau en ville semble apparaître, ce que tend à souligner une méthode d’étude des zones inondables ici proposée. Celle-ci allie une analyse des documents de communication institutionnels, une étude de l’intégration du risque dans les documents d’urbanisme et une classification des espaces urbains selon l’intégration ou le déni du risque. Les résultats obtenus pour trois communes des agglomérations de Tours et Orléans permettent une première validation de la méthode et montrent la diversité dans les mutations spatiales intervenues dans les zones inondables de la Loire depuis l’instauration des plans de prévention des risques d’inondation (PPRI) au début des années deux mille.Dournel Sylvain, Servain Sylvie, Sajaloli Bertrand, Yengué Jean-Louis, Andrieu Dominique. Le risque d’inondation, moteur de nouveaux paysages urbains ? Le cas des villes de Loire moyenne (Orléans, Tours). In: Les paysages de l’eau. Actes du 135e Congrès national des sociétés historiques et scientifiques, « Paysages », Neuchâtel, 2010. Paris : Editions du CTHS, 2012. pp. 35-50. (Actes des congrès nationaux des sociétés historiques et scientifiques, 135-8