Pendant plus d’un demi-siècle, la silhouette familière d’Alcide Goupil (1882-1965) a arpenté les rues de Lisieux, lunettes sur le front, canne à la main ou penché sur le guidon de son légendaire Solex. Le reporter attitré du journal Le Lexovien a fixé sur plaques de verre les mille et un événements de la vie locale, petits et grands, tristes ou gais. Malgré la disparition des clichés antérieurs à 1944, il a laissé environ treize mille cinq cents plaques prises entre 1945 et 1962, sauvées de la destruction par la Société historique de Lisieux en 2002. La Direction des Archives du Calvados les numérise et les inventorie pour assurer la conservation et la communication de ces documents aussi passionnants que fragiles. L’exploitation de ce fond...