Quand on pense à Descartes, on pense spontanément à celui du cogito et de la méthode, autant dire au Descartes des idées claires et du chemin qui y conduit. Il est aussi un Descartes de la comparaison et de l’exemple, autant dire de l’image, destinée à illustrer et faire comprendre. Au discours I de la Dioptrique, par exemple, la matière subtile est comparée au moût d’une cuve pleine de raisins à demi foulés. Dans les Météores, les petites parties de l’eau, « longues, unies et glissantes », sont « ainsi que de petites anguilles », qui s’entrelacent sans s’accrocher jamais. Encore est-il que l’image cartésienne entendue de cette manière revêt plusieurs formes, depuis la comparaison jusqu’à la parabole. Elle est introduite de façons fort diff...